5 conseils précieux pour les chasseurs qui veulent toucher plus de gibier

coonseils pour être un meilleur chasseurJe sais comment cela s’est passé. Un jour, on vous a mis un fusil de chasse entre les mains et on vous a dit : « tiens. Tu épaules, tu fais queue-tête-pan sur le gibier et tu appuies. »

Rien d’autre. Parce que la personne qui vous a mis le fusil entre les mains ne connaissait pas vraiment les techniques de tir.

Pourtant, apprendre comment on tire sur cible mouvante peut faire de vous un chasseur d’une autre dimension.

Comment est-ce que je le sais ?

Eh bien, au cours des 5 dernières années, j’ai aidé des milliers de tireurs de ball-trap à progresser.

Comment j’en suis arrivé à créer le plus gros site de France dédié au tir sur cible mouvante.

Il y a 5 ans, je ne connaissais rien aux techniques de tir de cibles mouvantes. Rien.

Je savais juste une chose : la chasse et le tir me plaisaient. Comme le souvenir ineffaçable de mon enfance, quand j’accompagnais mon père et mes oncles en tant que rabatteur.

C’est donc dans cet esprit qu’un beau jour j’ai décidé d’aller dans un stand pour essayer le ball-trap. Je n’avais même pas de fusil. J’avais simplement appelé le président du club qui m’avait dit sympathiquement « viens samedi. Je te prêterais un fusil, comme çà tu pourras essayer. »

Je me pointe le lendemain, et je récupère un fusil bien trop court pour moi. J’attaque mon premier parcours de chasse et je fais un joli 18/25.

Pas mal pour une première.

Dès cet instant, j’ai été mordu. Le jour même, je prenais une licence et j’achetais un fusil.

Mon état d’esprit ? Conquérant. SI j’avais fait 18 lors de ma première session, j’allais forcément être une fine gâchette, non ?

Pas du tout. Les mois suivants ont été calvaire. Je ne touchais quasiment presque rien. 4/25. 10/25. 6/25. Je finissais le dernier de ma série. J’épaulais, je tirais, je voulais bien faire. Et que le plateau soit rentrant, traversant n’y changeait rien : tout ce que je faisais c’était de gâcher des cartouches.

Dépité, j’ai commencé à demander des conseils autour de moi.

Ce que l’on m’a dit : « saque dedans ». « Fais comme si tu jetais de la peinture sur un mur avec un pinceau, sabre ta cible ».

Bref, rien de concret. Pire, les conseils étaient souvent contradictoires. J’ai alors compris une chose : peu de gens connaissent les bonnes techniques de tir. Les bons tireurs ont souvent tâtonné des années avant d’y arriver et parmi eux, très peu savent expliquer comment ils font.

J’ai ensuite cru que le problème venait du fusil. Je suis retourné chez l’armurier. J’ai fait ajouter une mire fluorescente à mon arme. J’ai investi dans des chokes haut de gamme, des cartouches onéreuses. Le résultat ? Inexistant.

Je ne progressais pas. Dépité, j’ai failli arrêter.

Jusqu’à ce que je comprenne une chose qui a tout changé.

Le déclic ? Le golf.

Observez un golfeur. À première vue, cela à l’air simple. On se place au-dessus de la balle, on se saisit d’un club, et on frappe.

Pourtant, je vous mets au défi de réussir un bon swing juste en observant les champions. Le geste et les placements sont beaucoup trop techniques.

C’est pour cela que tous les golfeurs débutent avec quelques leçons.

C’est la même chose pour le tir de chasse. C’est un geste bien plus technique qu’en apparence. Pourtant, très peu de tireurs de ball-trap et quasiment aucun chasseur ne se donnent d’apprendre les bases techniques du tir sur cible mouvante !

C’est pour cela que bien des chasseurs sont incapables de vous expliquer précisément comment bien tirer.

Quand j’ai compris cela, j’ai pris une décision radicale. J’ai décidé de ne plus écouter tout ce que j’entendais au stand, et j’ai décidé de me former.

Je me suis mis à acheter des dizaines de livres et de DVD sur le sujet. J’ai testé ce que je découvrais.

Là encore, j’ai été surpris, car j’ai découvert que certaines méthodes marchaient très bien et d’autres pas du tout.

Le résultat sur mon tir a été fulgurant. En appliquant les bonnes méthodes, j’ai fait 22/25 en quelques sessions, puis 25/25.

Ma décision suivante ?

J’ai créé un blog sur le sujet pour partager mes trouvailles. Je l’ai appelé le blog du ball-trap. Et à ma grande surprise, des centaines, puis des milliers de tireurs l’ont suivi avec fidélité.

Alors je me suis dit que j’allais écrire un petit livre électronique pour donner quelques conseils aux tireurs. Je l’ai appelé « tout le monde peut faire 25 ». Puis j’ai commencé à créer des cours en ligne. J’en ai vendu des milliers.

J’ai commencé à recevoir des dizaines de témoignages enthousiastes de personnes qui se mettaient à toucher deux fois, trois, fois, quatre fois de plateaux. Simplement parce qu’ils avaient compris comment faire pour bien tirer.

Et c’est cela, la clé du tir sur cible mouvante. Que ce soit sur un plateau d’argile ou sur du gibier : comprendre. Et aujourd’hui, j’ai décidé de ne plus partager mes trouvailles avec les seuls tireurs de ball-trap. Mais avec tous les chasseurs qui ont compris que la technique est essentielle.

D’où le nom de ce site : Chasseur Technique.

1.      Vous devez comprendre que c’est possible de mieux tirer

Vous voulez toucher plus de gibier ?

Que vous soyez un passionné de hutte, que vous chassiez en plein ou dans les bois, je voulais vous dire une seule chose : VOUS POUVEZ.

Vous pouvez apprendre ces techniques. Vous pouvez améliorer votre épaulé. Vous pouvez améliorer le placement de vos yeux. Vous pouvez améliorer votre swing. Vous pouvez améliorer votre tempo de tir.

C’est à la portée de tous. Il suffit juste de savoir comment faire. Et je vous propose d’être votre guide.

2.      Vous devez comprendre que le problème n’est pas votre matériel

Les fabricants innoveront sans arrêt. Et c’est vrai, les canonneries sont toujours plus performantes et les fusils plus sûrs. Tant mieux.

Cependant, vous devez comprendre que votre niveau en tir de chasse n’est absolument pas lié à la marque ou au prix de votre fusil.

Je précise ma pensée : oui, vous avez absolument besoin d’un fusil adapté à votre morphologie. Sa conformité doit être parfaite, en particulier au niveau de la pente. Je vous expliquerai comment valider ce point dans un prochain contenu.

Cela signifie que vous tirerez mieux avec un fusil à 700 € bien adapté à votre morphologie qu’avec un haut de gamme à 10 000 € qui ne vous va pas.

Pourtant, on voit des chasseurs qui bidouillent sans arrêt leur arme. Réglage de busc, achat de chokes.

Pourquoi ?

Parce que la bidouille du fusil fournit une explication lorsqu’un gibier est manqué. Il y a une logique. Vous ratez vos tirs, car vous ne maitrisez pas les techniques de base. Faire « queue – tête – pan » sans aucun autre conseil ne vous mènera pas loin.

S’en prendre au fusil est alors naturel. Il faut bien que vous ratiez à cause de quelque chose.

Si je devais vous donner un seul conseil, cela serait de valider la pente de votre fusil. En procédant à un ciblage rigoureux de votre arme.

Pour la suite, concentrez-vous sur la technique de tir.

Si ce faisan s’éloigne, ce n’est pas à cause du fusil. Si ce lièvre s’évanouit dans la plaine, ce n’est pas à cause des cartouches. C’est parce que vous avez manqué votre tir.

On se moque souvent des joueurs de tennis qui accusent leur raquette à chaque défaite. Ils ont simplement perdu, car leur adversaire était plus fort. Ne soyez pas comme eux.

Validez la conformité de votre arme, puis n’y touchez plus, et apprenez à la manier.

3.      Vous devez comprendre que l’on enfile un costume et que vous devez décider de l’enlever

Ce titre est bien mystérieux, n’est-ce pas ?

C’est un truc que j’ai découvert au ball-trap. Je vais vous raconter tout çà.

Imaginons un tireur, Paul.

Paul commence le tir. Il est plein d’enthousiasme. Mais hélas, il ne connait pas les techniques de tir. Alors évidemment, Paul n’y arrive pas. Il rate.

Et lorsqu’il chasse, il rate aussi.

Il sait que lorsqu’il tire un oiseau (en argile ou à plume), il a de grandes chances de le rater. Cela finit par l’imprégner.

D’ailleurs, les autres le remarquent. Ils savent que Paul un mauvais fusil.

Paul, sans s’en rendre compte, est en train d’enfiler un costume : il est tellement habitué à rater ses cibles qu’il admet que c’est ainsi ; il tire mal.

A partir du moment où vous avez enfilé ce costume, que vous vous persuadez que vous n’y arriverez pas, c’est très difficile d’en revenir.

Et c’est ainsi que l’on voit des gens qui tirent mal alors qu’ils ont 20 ou 30 ans de pratique. Et qui prennent cela avec philosophie.

La philosophie, c’est très bien. Mais je voudrais vous remuer.

Ce n’est PAS parce que vous avez du mal à bien tirer depuis des années que vous devez accepter la situation.

Comprenez que vous pouvez faire mieux. Comprenez que vous ne tirez pas à votre vrai niveau. Apprenez les techniques de tir, et voyez votre niveau décoller.

4.      Vous devez comprendre que vous devez travailler…et ouvrir votre esprit

Pour mieux tirer, vous n’avez besoin que de deux choses :

  • Apprendre comment faire
  • Appliquer

Cela à l’air simple…et ça l’est, dans une certaine mesure. Mais cela va vous demander une ouverture d’esprit. Apprendre à mieux tirer, c’est parfois aller à contre sens des fausses croyances qui sont bien implantées.

Je vais vous expliquer par exemple que l’avance n’est pas le problème…bien que cela semble être le cas.

Pour mieux tirer, il va donc falloir me faire confiance, et également travailler.

Il existe une quantité de trucs et d’astuces pour progresser. Mais les résultats viennent surtout lorsque vous prenez 20 à 30 minutes par jour pour travailler votre swing, chez vous. Pas besoin de tirer des cartouches, mais simplement de travailler votre épaulé.

Je vous demande donc d’accepter de remettre en cause vos certitudes, et de faire quelques efforts, chez vous. C’est ce qui a permis à des centaines de tireurs de ball-trap qui ont acheté mes cours en ligne de progresser.

5.      Vous devez comprendre qu’il faut être tenace

Il faut 8 semaines pour faire des progrès spectaculaires. 8 semaines durant lesquelles vous devrez vous entrainer avec application, et je vous le conseille, vous rendre dans un stand de tir pour tirer quelques plateaux.

Pourquoi 8 semaines, c’est un chiffre pris au hasard ?

Absolument pas. C’est le temps que met votre corps pour créer de nouvelles connexions neuronales. C’est donc une limite biologique infranchissable pour maitriser un geste.

C’est une des raisons pour lesquelles de nombreux stages militaires durent 8 semaines, comme l’explique très bien Daniel Coyle dans le « petit livre des talents » dont je vous recommande la lecture.

Vous voulez progresser ? Vous pouvez.

Vous ne voulez plus manquer les perdreaux qui s’envolent devant vous ? Ces canards qui traversent le ciel, ce pigeon qui file si vite, ce lièvre qui virevolte ?

Vous pouvez.

Je ne vous promets pas que vous deviendrez le meilleur chasseur du monde. Mais je vous promets ceci: quel que soit votre âge ou votre niveau, vous pouvez progresser. Vous pouvez vraiment devenir un fin tireur.

Rappelez-vous : vous n’avez besoin que de deux choses :

Apprendre comment faire, et appliquer les conseils avec ténacité.

Et comme pour moi, le petit miracle se produira. Vous aurez le plaisir de devenir un meilleur chasseur, un chasseur qui touche. Qui ramène du gibier. Qui n’a plus besoin de cacher sa déception derrière un sourire forcé.

J’ai créé ce site pour aider les chasseurs, tout comme j’ai aidé des milliers de tireurs de ball-trap au depuis 2012.

Merci de me lire, et excellente chasse à vous !